Dans la sculpture moderne de l'après-guerre, Chauvin est considéré comme le fondateur d’un langage nouveau aux côtés de Brancusi ou d'Arp.
Un art entre figuration et abstraction
De 1915 à la fin de ses jours, si l'oeuvre de Chauvin possède une unité esthétique forte, un style clairement identifiable et reconnaissable, elle n'en comporte pas moins des différences internes profondes dans son rapport à la représentation. Quelques sculptures demeurent dans un rapport figuratif strict, même s'il est libre et fort éloigné de l'ambition mimétique qui nourrit le projet des artistes de l'Antiquité et fut repris à la Renaissance, tandis que d'autres plus nombreuses, et à nos yeux plus importantes, sont l'exploration d'une relation nouvelle au réel qui ressortit de l'art abstrait. Entre les deux se placent quelques sculptures dont la forme abstraite n'empêche pas un mode d'évocation et suggestion qui les relie étroitement à l’apparence sensible du monde
Une langue nouvelle
Le langage particulier qu'invente Chauvin est un idiolecte comme diraient les linguistes c'est-à-dire une langue personnelle, fonctionnant selon les lois propres à un individu particulier, qui s'offre à la compréhension tout en s'y refusant. On trouve dans beaucoup de ses sculptures, particulièrement après 1945, des motifs formels, analogues dans le monde visuel à des mots dans l'univers linguistique.
Modernité de Chauvin
Dans l'art du XXe siècle, Jean Chauvin demeure une figure étonnante mais essentielle. Son oeuvre trouve une grande actualité et une résonance particulière en une période comme la nôtre où l'on tente de dresser un bilan général du XX° siècle qui fut bien plus polymorphe qu'on ne l’affirma longtemps.
CHAUVIN EN SON SIÈCLE Par Paul Louis Rinuy (extraits)
La Toilette
Bois d'ébène du Japon
1909
Collection fondation I.G.W.T.
Suisse
Maternité
Bronze
1913
Collection: Tel Aviv Muséum of Art, Israël.
Sans titre
Bronze
1914
Un exemplaire : Collection Fondation Le Corbusier, Paris.
Un second dédicacé "Pour mon ami Pompon de tout cœur" : Collection P.M. Paris.
Dans la sculpture moderne de l'après-guerre, Chauvin est considéré comme le fondateur d’un langage nouveau aux côtés de Brancusi ou d'Arp.
Un art entre figuration et abstraction
De 1915 à la fin de ses jours, si l'oeuvre de Chauvin possède une unité esthétique forte, un style clairement identifiable et reconnaissable, elle n'en comporte pas moins des différences internes profondes dans son rapport à la représentation. Quelques sculptures demeurent dans un rapport figuratif strict, même s'il est libre et fort éloigné de l'ambition mimétique qui nourrit le projet des artistes de l'Antiquité et fut repris à la Renaissance, tandis que d'autres plus nombreuses, et à nos yeux plus importantes, sont l'exploration d'une relation nouvelle au réel qui ressortit de l'art abstrait. Entre les deux se placent quelques sculptures dont la forme abstraite n'empêche pas un mode d'évocation et suggestion qui les relie étroitement à l’apparence sensible du monde
Une langue nouvelle
Le langage particulier qu'invente Chauvin est un idiolecte comme diraient les linguistes c'est-à-dire une langue personnelle, fonctionnant selon les lois propres à un individu particulier, qui s'offre à la compréhension tout en s'y refusant. On trouve dans beaucoup de ses sculptures, particulièrement après 1945, des motifs formels, analogues dans le monde visuel à des mots dans l'univers linguistique.
Modernité de Chauvin
Dans l'art du XXe siècle, Jean Chauvin demeure une figure étonnante mais essentielle. Son oeuvre trouve une grande actualité et une résonance particulière en une période comme la nôtre où l'on tente de dresser un bilan général du XX° siècle qui fut bien plus polymorphe qu'on ne l’affirma longtemps.
CHAUVIN EN SON SIÈCLE Par Paul Louis Rinuy (extraits)
La Toilette
Bois d'ébène du Japon
1909
Collection fondation I.G.W.T.
Suisse
Maternité
Bronze
1913
Collection: Tel Aviv Muséum of Art, Israël.
Sans titre
Bronze
1914
Un exemplaire : Collection Fondation Le Corbusier, Paris.
Un second dédicacé "Pour mon ami Pompon de tout cœur" : Collection P.M. Paris.